Le Lycée Do-Kamo fête ses 40 ans. Crée en 1979, le premier lycée de l’Alliance Scolaire de l’Eglise Evangélique est né d’une volonté politique. Objectif : former des cadres kanak, et ce dans un souci de rééquilibrage. Do-Kamo, « vrai homme » en langue ajië, l’homme authentique, acteur du destin de son pays. Le lycée accueille aujourd’hui, plus de 500 élèves, de toutes origines.
Une semaine de rencontres et de festivités au lycée, rue Taragnat, à la Vallée des Colons à Nouméa.
Des débuts difficiles : la détermination des pasteurs Charlemagne et Lacheret.
A la fin de l’année 1948, les pasteurs Raymond Charlemagne et Marc Lacheret déploient une impressionnante énergie pour acquérir dans la rue Taragnat de la Vallée des Colons le terrain de 52 ares où se trouve aujourd’hui le lycée Do-kamo. Les caisses de l’Eglise protestante sont vides et pourtant les deux hommes vont parvenir à trouver les fonds pour acquérir cette espace en friche qui dispose d’une unique bâtisse en bois en mauvais état . Mais à force de détermination, ce bâtiment est transformé en foyer protestant permettant d'accueillir de jeunes mélanésiens de passage à Nouméa. Un lieu de partage dans la foi dont l’objectif est de guider les hôtes du foyer en leur évitant de "s’égarer" dans certains lieux de la ville jugés peu fréquentables par l’Eglise protestante.
Une semaine de rencontres et de festivités au lycée, rue Taragnat, à la Vallée des Colons à Nouméa.
Des débuts difficiles : la détermination des pasteurs Charlemagne et Lacheret.
A la fin de l’année 1948, les pasteurs Raymond Charlemagne et Marc Lacheret déploient une impressionnante énergie pour acquérir dans la rue Taragnat de la Vallée des Colons le terrain de 52 ares où se trouve aujourd’hui le lycée Do-kamo. Les caisses de l’Eglise protestante sont vides et pourtant les deux hommes vont parvenir à trouver les fonds pour acquérir cette espace en friche qui dispose d’une unique bâtisse en bois en mauvais état . Mais à force de détermination, ce bâtiment est transformé en foyer protestant permettant d'accueillir de jeunes mélanésiens de passage à Nouméa. Un lieu de partage dans la foi dont l’objectif est de guider les hôtes du foyer en leur évitant de "s’égarer" dans certains lieux de la ville jugés peu fréquentables par l’Eglise protestante.
De la petite école du foyer à la naissance du lycée
Jusqu’en 1967, une petite école reçoit sur ses bancs des personnalités comme Jacques Iékawé , Joseph Caihé , Fot Trolue ou encore Yann Céléné Uregei…En 1961, la construction d’un édifice en dur devient une réalité. D’abord destiné à accueillir de jeunes travailleurs, il est transformé en 1969 en premier internat pour garçons d’origine mélanésienne. Dix ans plus tard, l’internat est divisé en salles de classes et peut désormais être considéré comme le premier lycée de l’ASEE (Alliance scolaire de l’église évangélique).
Do Kamo, « vrai homme » en Ajie, c’est le nom de baptême que le lycée reçoit lors de son inauguration le 30 mai 1980.
Comme le montre ce reportage réalisé en 1980, l’inauguration cet établissement scolaire, qui fait ses débuts avec seulement deux classes de seconde, est vécu comme un évènement majeur. Un moment chargé de symbolisme et d’engagement pour faciliter l’accès à l’éducation pour les jeunes kanak, dans un contexte où la Nouvelle-Calédonie commence à être ébranlée par la revendication indépendantiste. L’Eglise protestante s’est prononcé en faveur de l’indépendance dès 1979.
L’histoire du Lycée Do Kamo a aussi été marquée par des moments difficiles comme en 1985.
Jusqu’en 1967, une petite école reçoit sur ses bancs des personnalités comme Jacques Iékawé , Joseph Caihé , Fot Trolue ou encore Yann Céléné Uregei…En 1961, la construction d’un édifice en dur devient une réalité. D’abord destiné à accueillir de jeunes travailleurs, il est transformé en 1969 en premier internat pour garçons d’origine mélanésienne. Dix ans plus tard, l’internat est divisé en salles de classes et peut désormais être considéré comme le premier lycée de l’ASEE (Alliance scolaire de l’église évangélique).
Do Kamo, « vrai homme » en Ajie, c’est le nom de baptême que le lycée reçoit lors de son inauguration le 30 mai 1980.
Comme le montre ce reportage réalisé en 1980, l’inauguration cet établissement scolaire, qui fait ses débuts avec seulement deux classes de seconde, est vécu comme un évènement majeur. Un moment chargé de symbolisme et d’engagement pour faciliter l’accès à l’éducation pour les jeunes kanak, dans un contexte où la Nouvelle-Calédonie commence à être ébranlée par la revendication indépendantiste. L’Eglise protestante s’est prononcé en faveur de l’indépendance dès 1979.
Une pédagogie « missionnaire »
Les enseignants de Do Kamo sont parfois d’anciens élèves, qui une fois diplômés ont décidé de revenir dans ce lieu pour poursuivre cette mission d’enseignement à la pédagogie adaptée à la culture kanak. C’est le cas d’Henri Lalié, qui enseigne aujourd’hui l’histoire et la géographie avec les mêmes objectifs que ses prédécesseurs.L’histoire du Lycée Do Kamo a aussi été marquée par des moments difficiles comme en 1985.
Le sénat coutumier ont marqué également cette fête par leur présence. Le président, le Grand Chef SINEWAMI
La chorale de Do-Kamo interprétant un chant pour ouvrir la fête après la méditation de la parole de Dieu animée par le Président de l'EPKNC, pasteur KAEMO Höcë
Une journée pleine de gaieté, de joie et de la fraternité, de partage avec les élèves, et le personnel du lycée (Professeurs-Educateurs-), et les parents d'élèves.
Des artistes, des troupes de danses, des chorales, des groupes de musique ont animé la journée. ici, le slameur Simanë.
Comité 40 ans de Do-Kamo pour une conférence de presse au siège de l'EPKNC pour préparer et médiatiser les 40ans du lycée Do-Kamo
" Ce passé nous est familier, tant nous l'avons entendu raconter, tant nos parents nous en ont fait le récit. Nous voulons non pas le cacher à nos enfants, mais répéter à la génération qui suit les motifs qu'ils ont de louer le Seigneur, sa puissance et les merveilles qu'il a faites". (Psaume 78/3-4)
" On n'allume pas une lampe pour la mettre sous un seau. Au contraire, on la place sur le chandelier d'où elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison". (Mathieu 5/15)
" On n'allume pas une lampe pour la mettre sous un seau. Au contraire, on la place sur le chandelier d'où elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison". (Mathieu 5/15)